Les clés pour lire la fiche produit d'un vélo électrique reconditionné !

Vous voulez vous mettre au vélo électrique ? Excellent choix ! Mais pour le débutant, il n’est pas toujours évident de s’y retrouver entre les nombreux termes présents dans les caractéristiques. 

Couple moteur, position pédalier, autonomie, type de transmission, kilométrage… On vous donne toutes les clés pour comprendre les fiches produits ! 

Chez Cyclink, nous vous communiquons le maximum d’informations nécessaires à l’achat de votre vélo électrique reconditionné. En premier lieu les photos de celui-ci, son prix, comparé à celui du neuf, et son état général, essentiel pour garantir un reconditionnement en toute transparence. 

Viennent ensuite les caractéristiques du vélo. Plus techniques, ces éléments nécessitent un minimum de connaissances que vous pourrez vous vanter d’avoir une fois que vous aurez terminé la lecture de cet article. 

 

LES CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES

Derrière la marque, le modèle et l’année, nous vous présentons les caractéristiques les plus évidentes de chacun de nos vélos électriques reconditionnés. 

 

Le kilométrage 

À prendre avec des pincettes ! Si un kilométrage faible indique un vélo à l’état quasi neuf, un kilométrage de plusieurs milliers de kilomètres ne signifie pas qu’il est obsolète, loin de là ! 

La plupart des constructeurs de batterie estiment la durée de vie de leurs batteries à plus de 25 voire 30 000 km. 

On parlera d’ailleurs de cycles de charge plutôt que de kilométrage pour estimer la vieillesse d’un vélo. 

La batterie d’un vélo électrique pouvant sans problème dépasser les 500 cycles, et considérant qu’un cycle permet de parcourir en moyenne basse 60 km, on peut donc estimer qu’un vélo électrique peut rouler au minimum 30 000 km. Mais sa durée de vie dépend en premier lieu de la durée de ses composants : gardez bien à l’esprit que presque tous peuvent être changés ou réparés !

 

La taille 

Attention, il n’existe pas de standardisation des tailles de vélo. Celles-ci diffèrent selon les marques. Une taille M peut vous convenir chez un constructeur, mais pas chez un autre. C’est pour cela que nous tâchons, dans la majorité des cas, de préciser pour chaque vélo une taille minimale et maximale. 

 

Le poids

C’est un élément très important car si un vélo vous porte, vous devrez vous aussi le manier, le soulever, le ranger… Soyez donc vigilant sur cette caractéristique. Au-delà de 25 kg, la maniabilité d’un vélo peut se révéler difficile pour des petits gabarits. 

Les étourdis devront également se montrer prudents : un vélo électrique est nettement plus lourd qu’un vélo musculaire, et sa conduite s’en ressent quand on a oublié de charger sa batterie !

 

La taille des roues

Elle s’étend généralement de 20’’ (pour les pliables ou compacts) à 29’’ pour les VTT ou certains VTC. Si cette caractéristique apparaît secondaire, il faut garder à l’esprit que plus les roues d’un vélo sont grandes, plus elles améliorent le confort de conduite, la stabilité sur tous types de terrains et la vitesse de pointe. Toutefois, elles sont moins maniables dans les petites zones, notamment urbaines, et freinent l’accélération. Si vous vous arrêtez fréquemment, vous mettrez donc plus de temps pour reprendre votre vitesse de pointe. 

Attention : si vous êtes de grande taille (plus de 190cm), privilégiez malgré tout les roues d’au moins 27.5’’ pour un meilleur confort. 

 

LES CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES

Une fois les caractéristiques générales digérées, il vous faudra passer par les caractéristiques techniques ! Celles-ci peuvent se montrer retorses pour le débutant, passons-les en revue. 

 

Le moteur

Il existe de nombreuses marques de moteurs de vélos électriques, chacune disposant d’une variété plus ou moins large de modèles. Les marques les plus présentes sur le marché sont actuellement Bafang, Shimano, Bosch et Yamaha, et comparer leurs différents modèles nous prendrait la nuit !

En réalité, les caractéristiques principales d’un moteur se définissent avant tout par deux éléments : sa position et son couple.

  • La position 

La quasi-totalité des vélos électriques sont divisés en trois catégories : moteur roue avant, moteur sur moyeu arrière, et moteur pédalier (ou central). Chacune dispose de ses propres avantages, que nous vous avons détaillés ici. 

Retenez que les moteurs positionnés au niveau des roues avant et arrière sont adaptés en premier lieu à une conduite sur ligne droite et terrain plat, sur lesquels ils offrent une meilleure accélération. Ils montrent toutefois leurs limites dans les virages et sur les terrains plus pentus, où ils perdent de la traction. 

Leur installation est généralement plus simple, et leur entretien s’en trouve facilité. À l’inverse, leur maniabilité est plus difficile, car le poids n’est pas équitablement réparti sur le vélo. Ses moteurs conviennent avant tout à un usage urbain, sur terrain plat, notamment sur les modèles cargos et longtails. 

Le moteur pédalier ou central est situé sur le cadre. Il offre ainsi un meilleur équilibre au vélo, le poids étant mieux réparti entre l’avant et l’arrière. Cet équilibre permet une conduite plus puissante sur les terrains vallonnés. Il offre également une fluidité, un confort et une puissance que l’on ne retrouve pas sur les positions roues. 

Deux écueils : il coûte généralement plus cher et nécessite un entretien plus régulier que les moteurs sur roue. 

 

  • Le couple

À la lecture d’une fiche produit, vous tomberez fatalement sur la mention suivante : 

Couple moteur : XX Nm

Il s’agit de la force exercée sur la roue par le moteur. Cette force s’exprime en Newtons par mètre (Nm). Plus le couple est élevé, plus l’accélération du moteur sera puissante. Si certains vélos sont équipés de moteurs à couple très haut, les modèles les plus répandus varient généralement de 20 à 100 Nm. 

Alors que choisir ? Ça dépend, une nouvelle fois, de votre utilisation. 

Vous avez l’intention de n’utiliser votre vélo que sur terrain plat ? Un couple moteur de 20 à 50 Nm,  avec son accélération progressive, se révélera suffisant. 

Si au contraire vous comptez rouler sur des terrains à dénivelés plus sensibles, vous devrez privilégier des couples plus puissants : 80 Nm, voire 100 si vous ambitionnez une utilisation sportive. Ainsi votre vélo vous permettra d’accélérer plus intensément sur les pentes, et de préserver vos mollets !

Gardez bien à l’esprit qu’un couple moteur plus puissant est aussi nécessairement plus énergivore, il vous faut donc choisir une batterie à l’avenant. Ça tombe très bien puisque nous abordons le sujet dans le prochain paragraphe. 

 

La batterie

Nous avons déjà évoqué le cycle de vie d’une batterie, intéressons-nous à sa capacité. Elle est exprimée en Watts-heure (Wh).

Généralement, la puissance d’une batterie est en adéquation à celle du couple moteur d’un vélo : de 360 à 500 Wh pour les vélos à usage urbain sur terrain plat, à 700, 800 voire 1000 Wh pour les vélos plus sportifs. 

La puissance d’une batterie a bien sûr des conséquences directes sur son autonomie. Il vous faut ici garder à l’esprit que l’autonomie affichée d’un vélo n’est pas garantie, pour la bonne raison qu’elle ne peut pas l’être !

En théorie, une capacité de 400 Wh vous offre une autonomie de 30 à 60 km, tandis qu’une capacité de 800 Wh peut garantir une autonomie de 90 à 120 km. 

En pratique, l’autonomie d’une batterie varie selon un large éventail de critères d’utilisation : poids du vélo, poids de la cargaison, vitesse constante, type de terrain, mode d’assistance utilisé… Nous vous avons déjà donné quelques conseils pour optimiser l’autonomie de votre batterie, gardez-les bien en tête avant de faire votre choix !

 

Transmission et vitesses

Tout comme les vélos musculaires, les VAE sont équipés de vitesse. Généralement, leur nombre oscille entre 7 et 8 mais certains VTT peuvent en proposer une vingtaine. 

Attention : le nombre de vitesses est bien distinct des différents modes d’assistance électrique disponibles sur le vélo !

Les modèles de transmission sont nombreux : derrière Shimano, l’incontestable leader du marché, gravitent des dizaines de marques et de modèles différents. 

Deux types de transmission sont proposés : la traditionnelle transmission par chaîne, et celle par courroie. Chacune a ses avantages et inconvénients que nous vous avons déjà présentés ici.

 

Les freins

Il existe trois principaux types de freins sur un vélo électrique : les freins à patins, les freins tambours et les freins à disques

Les premiers sont les freins traditionnels, que l’on connaît tous. Légers, compacts, ils sont faciles à entretenir et généralement peu chers. Toutefois, ils peuvent s’user facilement et endommagent les jantes des roues avec leurs frottements répétés. Les freins à patins peuvent être mécaniques ou hydrauliques. 

Les freins à tambours agissent directement sur le moyeu de la roue. Ils sont particulièrement efficaces en descente et offrent une plus grande résistance aux chocs. Plus lourds et plus difficiles à monter que des freins classiques, ils présentent aussi un risque de surchauffe.

Enfin, les freins à disques (hydrauliques ou mécaniques) sont composés, comme leur nom l’indique, d’un disque vissé sur les moyeux des roues. Ils fonctionnent en actionnant les plaquettes présentes sur le disque pour freiner le vélo. 

De par la puissance de freinage et leur facilité d'utilisation, les freins à disques hydrauliques sont actuellement les plus répandus sur le marché

 

Vous avez désormais toutes les cartes en main pour déchiffrer les caractéristiques de nos vélos électriques reconditionnés !

Il est temps de faire votre choix !

 

Vous avez encore des questions ? Nous sommes là pour y répondre !